Un fois de plus, ce site va porter à votre connaissance un texte qui a été relevé sur le web. La thématique est «l’automobile».
Son titre séduisant (Les femmes au Mans, toute une histoire) récapitule tout le post.
Annoncé sous le nom «d’anonymat
», l’auteur est positivement connu pour plusieurs autres textes qu’il a publiés sur internet.
Vous pouvez de ce fait faire confiance aux révélations qu’il diffuse.
L’encart a été publié à une date notée 2023-06-06 23:57:00.
Texte d’origine :
Il n’aura fallu attendre que la huitième édition, en 1930, pour voir les premières filles s’attaquer au défi du double tour d’horloge avec une Bugatti partagée par Marguerite Mareuse et Odette Siko. Cette dernière allait d’ailleurs signer deux ans plus tard le meilleur résultat encore à ce jour d’une femme au Mans avec une quatrième place au classement général.
Dix dames sont montées sur la plus haute marche du podium dans leur catégorie. Dont deux des cinq Belges ayant déjà pris part à l’épreuve : Christine Beckers (1974) et Yves Fontaine en 1974 sur la Chevron B23 de Christine (17e au général) et l’année suivante au volant d’une Porsche 911 Carrera partagée avec Anne-Charlotte Verney (recordwoman du nombre de participations avec 10 départs) et Corinne Tarnaud.
Troisième participation pour Sarah Bovy
Quarante-huit ans plus tard, un autre équipage 100 % “rose” revendiquera la victoire dans la catégorie GTE-AM qui est devenue la seule classe réservée aux voitures de Grand Tourisme. Il s’agit bien sûr de la Porsche des Iron Dames de Michelle Gatting, Rahel Frey et notre compatriote Sarah Bovy qui en sera déjà à sa troisième participation successive, soit deux de moins que Vanina Ickx, septième au classement absolu en 2011 sur la Lola Aston Martin LMP1 de chez Kronos-VDS.
Sur le podium lors des dernières 6H de Portimao, les “Girls” ont l’équipe, le matériel et l’expérience pour briguer la victoire face aux meilleurs. Notamment grâce à Bovy, parmi les meilleurs pilotes “Bronze” (un “amateur” est imposé par équipage). Car notre ex-pilote de Formula Renault 1.6 et de W Series n’est certes pas professionnelle payée pour rouler mais pas vraiment non plus en fait une “gentlewoman driver”.
Première féminine à remporter sa catégorie en WEC lors des 6H de Spa, la jeune Française Lilou Wadoux pourra aussi prétendre au succès, tout comme d’ailleurs l’ultra légère (46 kg) Doriane Pin, une jeune fille au pied très lourd.
Pour son premier Le Mans, “pocket rocket” comme on l’appelle (la fusée de poche) partagera le volant d’un proto LMP2 Prema Racing avec l’ex-pilote Red Bull F1 Daniil Kvyat et le pilote officiel Lamborghini Mirko Bortolotti. Avec là aussi la victoire en point de mire parmi les 24 protos de sa catégorie.
Doriane sera déjà la soixante-cinquième madame à se confronter aux hommes sur la plus grande course du monde, les plus célèbres restants sans doute la vice-championne du monde de rallye Michèle Mouton, les ex-pilotes de F1 Lella Lombardi et Lyn Sint James mais aussi la fille de notre sextuple vainqueur de l’épreuve, alias Monsieur Le Mans, une certaine Vanina Ickx…
Les femmes ont été interdites durant 20 ans
On notera encore que durant vingt ans, de 1951 à 1971, les “machos” à la tête de l’Automobile Club de l’Ouest décidèrent d’interdire les femmes au départ. Ainsi, notre compatriote Gilberte Thirion, compagne d’Olivier Gendebien, qualifia sa Gordini T17S en 1954, mais a dû être remplacée par son père Max pour la course.
En signe de protestation, Olivier Gendebien décida de déclarer forfait et fut remplacé au pied lever par André Pilette. Il reporta ses débuts à 1955 et remporta par la suite l’épreuve à quatre reprises…
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