Dans le cadre de notre mission d’information, nous publions ci-dessous un post vu sur le web aujourd’hui. Le propos est «l’automobile».
Le titre (Ces peintures insolites équiperont peut-être votre prochaine voiture) en dit long.
Sachez que le chroniqueur (annoncé sous le nom d’anonymat
) est reconnu comme quelqu’un de sérieux pour plusieurs autres articles qu’il a publiés sur le web.
Cet encart peut par conséquent être pris au sérieux.
Voici ll’article :
Une peinture fabriquée grâce à des déchets ou anti-rayure ? Pour personnaliser leurs modèles, apporter de nouvelles fonctionnalités ou diminuer leur impact environnemental, les constructeurs se penchent sur des peintures innovantes. L’argus vous propose une sélection des concepts surprenants.
Par
Raphaël Desrosiers
Publié le
Élément le plus visible d’une voiture, la peinture est également le moyen le plus simple de la personnaliser. Les constructeurs le savent et proposent des teintes de plus en plus originales pour les clients qui souhaitent sortir du sempiternel noir ou gris. Mais certains vont encore plus loin et essayent d’inventer la peinture du futur avec leurs partenaires.
Changer de couleur à la demande
Au sein du groupe Stellantis, DS s’est fait une spécialité du développement de covering dichroïques (ou peinture caméléon), qui changent de couleur selon la luminosité ou l’axe dans lequel on regarde le véhicule. Mais un constructeur va plus loin, c’est BMW. La marque allemande nous gratifie régulièrement de concepts étonnants. Au dernier CES de Las Vegas (le Consumer Electronics Show, un Salon consacré à l’innovation), la marque à l’hélice avait ainsi présenté un concept de BMW iX capable de changer de couleur. Grâce à des panneaux développés par la start-up E Ink, ce iX Flow (flux en anglais) est capable de passer du blanc au noir sur demande.
Cette prouesse, que l’on verrait bien dans le prochain James Bond, repose sur la technologie électrophorétique : les panneaux de carrosserie composés de pigments réagissent à des signaux électriques pour changer de teinte. L’intérêt ? Outre l’aspect personnalisation, ce type de technologie appliquée à l’intérieur pourrait être utile pour diminuer l’utilisation de la climatisation en absorbant moins les rayons du soleil qu’un revêtement sombre.
Le matériau le plus noir au monde
C’est tout le contraire d’un autre concept présenté il y a quelques années par BMW. Le X6 Vantablack utilise un matériau éponyme qui est tout simplement le matériau le plus noir au monde. Composé de nanotubes, il absorbe 99,97 % de la lumière et donne une teinte surréaliste à ce X6. Créé pour servir de démonstrateur de cette technologie, le X6 Vantablack ne peut être produit en série, sa « peinture » étant tout simplement trop fragile pour être utilisée sur route. Ce n’est pas le cas de cette Porsche peinte en Musou Black, une peinture acrylique commerciale qui absorbe 99,4 % de la lumière. Disponible sur Amazon, elle coûte 45 € les 100 ml. On vous laisse faire le calcul pour une voiture entière…
Une peinture qui efface les rayures
Moins futile mais tout aussi onéreuse, la peinture commercialisée par Feynlab a une particularité intéressante pour les habitués des rayures. Sa composition, en plus de la rendre plus résistante aux eraflures, lui confère une capacité « autocicatrisante ». En d’autres termes, les petites griffures ou tourbillons qui viendraient tout de même apparaître à l’usage se résorberaient d’eux-mêmes. Les polymères composant la peinture s’activent avec la chaleur et viennent combler les défauts. Le constructeur américain Panoz, qui produit des sportives confidentielles, est l’une des rares marques à utiliser cette peinture, malgré son intérêt.
Des déchets pour des peintures plus durables
Plus récemment, c’est sur une autre problématique que se sont penchés BMW et BASF. Le spécialiste de la chimie est un des leaders de la production de peinture pour le secteur automobile. Il a développé une gamme de produits qui diminuent l’empreinte carbone liée à leur fabrication et à leur utilisation grâce à des matières premières plus durables. Et ces matières premières plus durables ne sont autres… que des déchets.
Les usines BMW de Leipzig en Allemagne et de Rosslyn en Afrique-du-Sud vont ainsi utiliser un anti-corrosif dont l’obtention génère près de 40 % d’émissions de CO2 en moins grâce à la biométhanisation. Ce procédé utilise la fermentation des déchets pour produire du gaz et évite ainsi son rejet dans l’atmosphère tout en diminuant l’apport d’énergies fossiles. Vous l’aurez compris, aucun risque que la peinture de votre BMW ne sente la poubelle. En plus, elle contribuera à rendre l’air plus propre.
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