Notre équipe vient de découvrir cet article sur le sujet « l’automobile ». Avec plaisir nous vous en transmettons le plus mémorable dans cette publication.
Son titre (Automobile : feu vert pour la refonte de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi) est parlant.
Sachez que le journaliste (annoncé sous le nom d’anonymat
) est positivement connu.
Vous pouvez de ce fait donner du crédit à cette publication.
Publié le 26 janv. 2023 à 18:17Mis à jour le 26 janv. 2023 à 18:18
Cette fois, on y est presque. Après des mois de négociations , le conseil de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi a approuvé jeudi le projet de refonte des relations qui unissent les trois constructeurs. Il reste encore à obtenir l’aval d’ici à quelques jours des trois conseils d’administration (ce qui ne devrait plus poser de problème), avant une officialisation dans la foulée.
Celle-ci est envisagée le lundi 6 février, avance l’agence Reuters, les trois entreprises se refusant à tout commentaire. La fenêtre de tir est très étroite : les dirigeants de Mitsubishi doivent être au Japon le 3 février pour présenter les résultats trimestriels du groupe, et ceux de Nissan doivent faire de même le 9. En tenant compte des allers-retours en avion, cela laisse peu de créneaux pour réunir tout le monde en Europe entre ces deux dates.
Rendez-vous à Londres
La présentation devrait se tenir à Londres, afin de toucher plus facilement les analystes financiers (la plupart sont basés à la City). Nissan semble apprécier également que cet accord, qui doit le mettre sur un pied d’égalité avec Renault dans la gouvernance de l’alliance, soit présenté en terrain « neutre », et non à Paris.
Signe que l’affaire était entendue, le président de Renault Jean-Dominique Senard et le directeur général Luca de Meo ont pu s’épargner un trajet au Japon : la réunion du conseil de l’alliance s’est tenue en visioconférence, chacun restant chez soi. Comme l’avait rapporté « Les Echos », les étapes décisives avaient été franchies le 9 janvier, lorsque l’Etat français a indiqué son soutien formel à l’opération, puis le 17, lorsque les administrateurs indépendants de Nissan ont décidé de soutenir unanimement le projet .
Rééquilibrage des droits de vote croisés (portés à 15 % de chaque côté), création d’un trust pour accueillir les actions excédentaires de Renault chez Nissan, prise de participation du constructeur japonais dans la future entité de son allié français consacré aux voitures électriques… Les principales dispositions de cette « alliance 2.0 » sont déjà connues.
Il reste désormais à savoir quels seront les projets communs que les deux constructeurs entendent lancer grâce au dégel de leurs relations. Côté français, la perspective de ces coopérations concrètes était une condition sine qua non pour convaincre l’Etat-actionnaire d’accepter le rééquilibrage de la gouvernance.
Des collaborations en Inde et ailleurs
Lorsque les discussions ont débuté l’an dernier, Luca de Meo et ses équipes ont identifié une dizaine de projets prometteurs, susceptibles de donner au Losange des volumes supplémentaires et une présence accrue hors d’Europe. Ceux qui ont été retenus seront dévoilés à Londres.
La piste d’une collaboration accrue en Inde, quatrième marché automobile mondial semble d’ores et déjà acquise : les deux constructeurs y détiennent une usine en commun , capable de produire 400.000 voitures par an. De surcroît, Nissan, qui vient d’arrêter sa marque Datsun, n’a plus d’offre sur place. Mais des partenariats dans d’autres zones géographiques devraient également être annoncés.
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